Premier contact | Mathis & Paige

Une sonnerie se fait entendre dans la chambre. Sous le drap, des grognements se font entendre. Un jeune homme tourne sur lui même. Attrape sa couette, tire dessus, afin de se faire disparaitre en dessous mais ceci n'empêche pas son reveil de gueuler comme une vache et encore la comparaison est méchante pour la gentille vache. Finalement, je sors ma main d'en dessous de la couette, quittant la chaleur de cette dernière pour venir frapper avec force ce maudit engin qui s'arrête de sonner. Je pousse la couette à mes pieds et tel un chat je m'étire lentement.

Arrrffff .. y en à marre.

Je détourne mon visage afin de poser mon regard sur l'heure. Le réveil indique 8h00 et j'en soupire d'avance. Certes, je ne commence les cours pas maintenant mais je dois aller travailler à la bibliothèque. Un bon étudiant est un étudiant studieux enfin je crois !!. Je quitte mon lit et je file sous la douche. Une fois douché, je me sèche et j'enfile mes fringues. De toute façon tout ce que je mets fait de moi un ptit canon .. non je me vante là. Une fois tout propre et tout beau .. je quitte ma petite chambre. Mon sac de cours sur le coin de mon épaule gauche. Je descends les marches et après quelques secondes, je me retrouve à l'extérieur.

Je décide de couper par le parc. Ne me demandez pas pourquoi, car j'en sais rien. Une intuition comme ça tout au plus ! puis comme il fait particulièrement beau et doux, un tour par le pac pour rejoindre la bibliothèque ne peut que me faire du bien. Je dois aussi penser à prendre du bon temps même si mon objectif du jour est de travailler mes cours. Mais, je suis loin d'imaginer que ma journée de travaille va être interrompue par une nouvelle rencontre.

Je décide de traverser le parc du campus afin de rejoindre la bibliothèque universiatire. Aujourd'hui ! j'ai décidé de travailler mes cours. Je dois me plonger dans les articles qui touchent le droit du divorce. Surtout qu'à San-Francisco, il y a un gros marché à prendre dans ce domaine mais mes études ne sont pas encore terminées et j'ai tout le temps de penser à ma spécialisation éventuelle. De toute manière, je devrai faire un stage en cabinet d'avocats, ce qui ne manquera pas en plus de m'apporter une expérience professionnelle. Un petit rayon de soleil vient caresser mon visage et je comprends que les beaux jours sont de retour. Je marche entre les arbes, mon regard se pose sur d'autres étudiants. Aujourd'hui ! je me sens particulièrement bien. La lannière de son sac repose sur mon épaule gauche, dans ma main droite, je tiens mon code civil. Un petit sourire illumine mon visage, oui !! aujourd'hui je suis heureux. Ne me demandez pas pourquoi car j'en ignore la raison. Je marche lentement, prenant le temps de respirer l'air qui m'entoure. Quand soudain, une femme s'immobilise devant moi. Cette dernière me demande si je suis bien Mathis. Je soulève le coin de mon sourcil gauche, tout en la fixant du regard. Que me veut elle ? qui est elle ? Je me radoucie un peu afin que mon caractère ne prenne pas le dessus car même si je n'ai jamais croisé son visage ! cette femme peut être une intervenante sur le campus. Une avocate qui vient délivrer quelques conseils aux étudiants les plus méritant. Je lui adresse donc un sourire sans même penser que la magie, une fois de plus, est derrière tout ça.

Bonjour.

Je me demande comment elle a pu faire pour me reconnaître, comment peut elle me connaître. Beaucoup de questions tournent dans mon esprit mais je continue de me dire que je dois me montrer conciliant et amical avec cette dernière.

Ouais ! c'est bien moi et vous êtes ?

Autant lui demander avant de porter un jugement sur cette rencontre, sur cette jeune femme. Même si cette dernière semble sympathique, je préfère me montrer prudent, surtout que je me doute qu'il peut s'agir de tout et n'importe quoi. Je rejete peut être la magie mais je ne suis pas non plus né de la dernière pluie. Je continue de la fixer tout en attendant une réponse de sa part. Je mets mon code civil dans mon sac et je croise mes bras au niveau de mon torse. Tout en continuant de fixer mon interlocutrice d'un regard inquisiteur.